A la paroisse, nous avons une salle qui s’appelle « Saint-Tarcisius ». Mais savez-vous qui était ce saint ? Au troisième siècle, sous la persécution de l’empereur Valérien, ce jeune garçon fut tué alors qu’il était en train de porter la sainte communion à domicile.
Dès les premiers siècles, la pratique s’était instaurée de porter le pain eucharistique à ceux qui ne pouvaient pas assister à la célébration dominicale. C’est à cet effet qu’était gardée une « réserve eucharistique » dans un coffre spécial appelé « tabernacle » (en référence à la tente qui abritait l’Arche d’Alliance durant l’Exode).
Les ministres habituels de ce service sont les prêtres et les diacres, mais, comme nous le voyons avec saint Tarcisius, des laïcs peuvent être délégués par le curé comme « ministres extraordinaires de la sainte communion ». Ils suivent alors une formation « pour que le geste, dans sa simplicité, corresponde à sa valeur de rencontre personnelle avec le Seigneur Jésus dans le Sacrement » (Benoît XVI, Sacramentum caritatis 50).
A Saint-Denys, la communion est portée à de nombreuses personnes chaque semaine, à l’EHPAD Amelot (où je vais célébrer la messe une fois par mois), mais aussi à des personnes âgées ou malades à leur domicile.
Je remercie du fond du cœur tous ceux qui ont accepté de rendre cet éminent service de charité chrétienne et de fraternité. Une réflexion est en cours pour rendre ce service plus visible et permettre à la communauté de porter dans la prière les frères et sœurs empêchés de participer à l’Eucharistie.
P. François Lainé +
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