Saint Denis à Saint-Denys

Dimanche 5 octobre 2025, la paroisse célèbre Saint Denys en sa première fête patronale (la seconde étant la fête Dieu), grâce au nouveau dispositif d’éclairage toutes les peintures, sculptures, l’ensemble architectural nous aident soit dans la prière personnelle soit à entrer avec espérance et confiance lors de la participation aux messes.

Levons les yeux au-dessus du maître autel, c’est le choeur en abside représentant deux peintures d’Abel de Pujol (1787-1861) : dans la partie médiane une « grisaille », genre dans lequel l’artiste excella, il donne une remarquable impression de relief ; c’est la prédication de Saint Denis, l’apôtre des Gaules, évêque missionnaire à Paris au IIIiè siècle, alors qu’à Rome règne l’empereur Valérien connut pour les persécutions exercés sur les chrétiens.

Dans un ensemble à la fois tourmenté et statique , Saint Denis, portant les attributs épiscopaux : mitre et crosse, occupe le centre d’une composition évoquant le passage du paganisme au christianisme ; à droite , le sacrificateur amène la victime il s’agit d’un bœuf, à l’autel où s’élève la flamme pour l’holocauste ; à gauche  un catéchumène reçoit le baptême. Il faut lire la fresque de la droite vers la gauche en regardant l’autel de la nef, c’est par le baptême que l’homme naît à la vie éternelle, le premier sacrement reçu dans l’Église afin de porter le nom de chrétien. Le bâtiment de l’église Saint-Denys du Saint Sacrement est représenté en haut à gauche de la fresque. 

Nous pouvons vénérer Saint Denis le patron de l’archidiocèse de Paris, dans un second lieu, la chapelle qui porte son nom, sur l’autel une statue du saint en marbre érigée en 1867 par Gabriel Thomas (1824-1905),

Le martyrologe romain associe à Saint Denys évêque, Saint Rustique prêtre, Saint Eleuthère diacre, tous les trois martyrs par le glaive vers 250 de l’an de Notre Seigneur Jésus Christ, au lieu dit du mont des martyrs (Montmartre).

Saints et Saintes de Dieu priez pour nous.                      

Philippe Floch